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Rapport de gestion premier semestre 2023

Publié le 25 octobre 2023, écrit par Stefano Tomasso
Rapport de gestion premier semestre 2023

Un semestre entier s’étant désormais écoulé depuis le début des arbitrages de janvier-février, il est temps d’effectuer un retour sur les évolutions macroéconomiques et financières du semestre et comment celles-ci ont affecté vos portefeuilles. Nous vous prions ainsi de trouver ci-joint notre rapport de gestion semestriel que les quelques paragraphes suivants résument.

Les marchés financiers avaient chuté en fin d’année dernière devant la peur d’une récession induite par une crise énergétique causée par la guerre en Ukraine. Les approvisionnements en gaz russe devenant incertaines, le prix du gaz avait explosé, se répercutant sur les autres formes d’énergies par substitution : électricité, pétrole, et charbon. Les mois de janvier et février ont été marqués par un soulagement général devant le remplacement réussi du gaz russe par du gaz LNG importé des Etats-Unis et grâce à un hiver clément. L’absence de récession a donc amené une forte reprise sur les indices boursiers. 

L’absence de récession et l’inflation persistante ont donc laissé le champs libre aux banque centrales pour augmenter leurs taux directeurs. Ces hausses ont causé de l’instabilité bancaire, les épargnants américains fuyant les comptes de dépôt bancaires peu rémunérés pour les fonds monétaires. Ce mouvement de réallocation a atteint son point d’orgue avec la crise des banques régionales américaines, notamment la faillite de la Silicon Valley Bank. Un début de contagion a eu lieu avec la faillite du Crédit Suisse, les regards se sont ensuite portés vers la Deutsche Bank, mais celle-ci, avec sa base de déposants bien plus diversifiée, industrielle, et institutionnelle n’a pas subi les mêmes tourments. Les marchés financiers ont alors fortement baissé et les banques centrales, notamment la Fed, ont commencé à temporiser leurs hausses de taux.

Cette pause des taux a été très favorable aux grandes capitalisations boursières, c’est ainsi que les fonds R-Co Valor et Moneta Multi Caps présents dans les allocations Optélios ont particulièrement bien tiré leur épingle du jeu car étant très exposés aux grandes capitalisations boursières. Les peurs de récession n’ont pour autant pas disparu, le consensus s’attendant encore à un ralentissement au second semestre aux Etats-Unis et en Europe l’année prochaine. La persistance de ces craintes n’a pas été favorable aux petites capitalisations, présentes dans nos allocations à travers les fonds DNCA Actions Euro PME et Mandarine Europe Microcap. Si la récession ne venait pas à se matérialiser, nous nous attendons à ce que cette classe d’actifs, en souffrance depuis plusieurs années et franchement sous-valorisée retrouve de la vigueur ce qui explique pourquoi nous les gardons en portefeuille.

Les hausses de taux approchant de leur fin, les obligations redeviennent des supports intéressants. Nous comptons augmenter la sensibilité du portefeuille aux obligations, probablement à la place des grandes capitalisations actions afin de réaliser les plus-values et de préparer la prochaine étape du cycle économique et financier. Comme vous pourrez le constater sur le rapport de gestion,  les performances des allocations sont satisfaisantes à mi-année.

Retrouvez l’analyse intégrale de nos experts Guillaume BACHY et Jean-Laurent CADOREL ici

Pour tout complément d’information, vous pouvez solliciter nos gestionnaires par mail gestion@optelios-capital.com ou directement via notre formulaire

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